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Histoire. Couturières, tailleurs. Métier de couturière, tailleur

Vous êtes ici : Accueil > Le Magazine 36 pages > Numéro 10 (Avril/Mai/Juin 2004) > Couturières et tailleurs s'entredéchirent
Le Magazine 36 pages
Au sommaire du NUMÉRO 10 : port du voile ; fantasmagorie ; vêtement paysan ; pierres scandaleuses ; Antonin Carême ; couturières...
Couturières et tailleurs s’entredéchirent
(Extrait de l’article paru dans le numéro 10)
Publié / Mis à jour le mardi 12 janvier 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Métier jadis réservé à la gent masculine, la confection de vêtements est longtemps l’apanage d’une corporation faisant valoir ses droits à grand renfort de plaintes, amendes et autres saisies, bien décidée à éradiquer l’activité clandestine des couturières.

C’est au prix d’une lutte acharnée qu’en 1675, celles-ci mettent un terme à ce monopole, établissant qu’il est bienséant et convenable à la pudeur « des femmes et filles de se faire habiller par des personnes de leur sexe, lorsqu’elles le jugeraient à propos ». Rigoureusement encadré et couronné par la réalisation d’un chef-d’œuvre, ce métier se développe considérablement au XIXe siècle, et il n’est alors pas une maison de village qui ne reçoive la visite des couturières au moins une fois l’an.

C’est en 1675 que, sous le titre de couturières, les femmes furent autorisées à travailler différents vêtements tels que robes, jupes, casaquins etc., celles de Paris étant cette année-là regroupées par édit en corporation. La broderie d’or, d’argent, appliquée, couchée, en guipure, passée et plate, se faisait encore par des hommes, les passementiers, mais elles purent alors s’adonner librement à la broderie en tissus, avant d’exercer leurs talents dans les secteurs de la lingerie ou de la confection...

Retrouvez l'INTÉGRALITÉ de cet article
dans le Numéro 10 (Avril/Mai/Juin 2004)
de notre publication LA FRANCE PITTORESQUE
 
La France pittoresque N° 10
 

 
 
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