Des rois pliant leur volonté
N’ayant du pouvoir royal que l’image instillée et colportée par l’Éducation nationale, les Français du XXIe siècle le croient tyrannique, unilatéral et absolu, cependant qu’il était opportunément contrebalancé par une multitude de corps intermédiaires préservant les « sujets » d’éventuelles velléités centralisatrices de l’État.aux constitutions locales
des pays de France
Le roi : considéré par
Au fil des pages s’esquisse un déconcertant paradoxe : si la personne du roi est au cœur de toutes les attentions et constitue l’âme du pays, l’atout du système monarchique réside en une subtile et fondamentale décentralisation, le médiéviste Henri Pirenne estimant que « l’histoire ne nous a pas laissé de plus grand spectacle que le développement progressif de la monarchie française depuis ses origines jusqu’à la Révolution ; développement continu et régulier, qui s’est fait par l’action des forces vives que cette institution avait en elle, indépendamment de la valeur de ceux qui, d’âge en âge, l’ont personnifiée ».chaque Français comme une
connaissance personnelle