500 ans après son introduction en Val de Loire par François Ier, le cépage Romorantin retrouve le Domaine de Chambord (Loir-et-Cher). Le nouveau vignoble situé à un kilomètre du château compte 6 hectares de vignes. Objectif : un domaine de 12 hectares, 5 cépages et 60 000 bouteilles par an.
Six hectares de vignes viennent de prendre racine dans le sol sablonneux du Domaine de Chambord dont deux hectares de Romorantin, cépage introduit en Val de Loire par François Ier en 1519.
La plus grande partie est d’origine exceptionnelle. Il s’agit de plants pré-phylloxériques, cela signifie qu’ils sont antérieurs à l’apparition du phylloxera, une sorte de puceron qui a ravagé les vignobles européens à la moitié du 19e siècle. Ces plants âgés de 200 ans ont été précieusement conservés au domaine Marionnet de Soings-en-Sologne. Les quatre autres hectares plantés sont du Pinot Noir.
Chambord : le retour des vignes |
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Premières vendanges en 2019
Les premières vendanges sont prévues en 2019, date anniversaire du début de la construction du château de Chambord. La vinification sera opérée par les vignerons Marionnet afin de produire un vin naturel et bio comme le souhaitait la ministre de l’Environnement Ségolène Royale qui, en contrepartie, a accordé des financements pour créer un circuit de promenade touristique passant par le nouveau vignoble.
A terme, l’exploitation comptera douze hectares de vignes et l’activité produira un chiffre d’affaire de 600 000 euros par an. Les ressources financières dégagées par la vigne permettront de restaurer le mur d’enceinte du Domaine de Chambord.
France 3 Centre-Val de Loire
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