LA FRANCE PITTORESQUE
Ad perpetuam rei memoriam
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Publié le jeudi 14 avril 2016, par Redaction
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A la mémoire éternelle du fait
 

Premiers mots des bulles doctrinales, qui énoncent le jugement rendu par le Saint-Siège sur une doctrine qui lui a été déférée. C’est par la clause ad perpetuam rei memoriam que débute la fameuse bulle de Clément XIV, qui supprime la Compagnie de Jésus, et déclare, « qu’il est à peu près impossible que, la société des jésuites subsistant, l’Église, puisse jouir d’une paix véritable et permanente. »

« Ici ce n’est pas un jésuite qui recueille les paroles d’un cardinal et qui les transmet ad perpetuam rei memoriam à sa compagnie détruite mais à sa compagnie pour laquelle ce récit doit être une espérance de résurrection. » (CRÉTINEAU-JOLY)

« M. Diafoirus, professeur de faculté, grisonnant et chauve, se rend en calèche aux autels de Cypris, où il est couronné de la blanche main d’une femme de tabellion, mère de famille, déjà trahie, mais pleine de sentiment et de littérature. Diafoirus, comblé, détache le ruban rouge qui le signale au respect du publie, il y écrit la date de son bonheur, et le laisse, ad perpetuam rei memoriam, aux archives de sa charmante. » (L. VEUILLOT)

« Ces sentiments que j’ai profondément gravés dans mon cœur, je les écris ici et j’en signe l’expression de ma propre main, ad perpetuam rei memoriam. » (CRÉTINEAU-JOLY)

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