Je reconnais la trace de mes premiers feux (Virgile, Énéide, liv. IV, v. 23)
C’est l’aveu que Didon, veuve de Sichée, fait à sa sœur de son amour pour Énée. Elle retrouve pour lui la passion qu’elle avait éprouvée pour son premier époux.
Racine a heureusement imité Virgile dans ce vers : De mes feux mal éteints j’ai reconnu la trace.
« Je ne suis pas de si longtemps cassé de l’état et suite de ce dieu (l’amour) que je n’aie la mémoire informée de ses forces et valeur : Agnosco veteris vestigia flammæ. Il y a encore quelque demeurant d’esmotion et chaleur après la fiebvre. » (MONTAIGNE)
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