À parce que
Expression empruntée à la langue scolastique. Dans les discussions de l’école, si l’un des tenants en était réduit à chercher péniblement des raisons pour combattre son adversaire, si, par exemple, il s’arrêtait à ce mot quia... quia... quia..., sans trouver la raison dont il avait besoin à l’appui de son sentiment, il était réduit à quia.
« Orfila fit ses premières études à Minorque sous la tutelle d’un cordelier français qui lui apprit la logique scolastique. Il fit tant de progrès, que, presque encore enfant, il soutint dans l’église Saint-Jean une thèse de philosophie, et mit, comme on disait alors, à quia par la vigueur de ses syllogismes tous les opposants. » (L. PEISSE)
« Guy Patin, qui haïssait fort les apothicaires, qu’il appelait des friponniers et des fricasseurs de drogues, prônait, pour les mieux ruiner, l’introduction dans les familles de l’arme grotesque des matassins de M. de Pourceaugnac ; cela lui paraissait, un moyen infaillible de réduire à quia des messieurs qui n’ont point accoutumé de parler à des visages. » (Gabriel MONTIGNY)
Comment, tu peux demeurer coi, Lorsqu’en ta personne on indique Un sot, un fat, un hérétique, Un polisson mis à quia ? Peut-être est-on peu véridique : Mais qui se tait consent. Réplique. A Monsignor Acakia (Ouvrage de Voltaire contre M. de Maupertuis)(PIRON, Épigramme contre M. de Maupertuis)
|
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.