Le voyageur qui n’a rien passera en chantant devant les voleurs
Juvénal (sat. X, v. 22) parle des vœux des mortels, dont le but constant est l’argent. « Et pourtant, dit-il, rien n’est plus dangereux que la possession de ces trésors qui ont déjà causé tant de maux. Voyagez-vous la nuit avec le moindre vase d’argent, vous craindrez le poignard d’un assassin ; l’ombre d’un roseau agité au clair de la lune vous fera trembler, tandis que le voyageur dont la poche est vide, passera en chantant devant les voleurs. »
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