Ruse ou courage, qu’importe contre l’ennemi ? (VIRGILE, Énéide, liv. II, v. 390)
Un des derniers défenseurs de Troie, l’ardent Chorèbe a réuni autour de lui quelques compagnons ; ils font tomber sous leurs coups une troupe de Grecs qui dans l’obscurité les ont pris pour des alliés ; ce premier succès les encourage, et Chorèbe s’écrie : « Amis, changeons nos boucliers, que sur nos têtes flottent les panaches des Grecs. Ruse ou courage, qu’importe contre l’ennemi ! »
« Si le pouvoir, pour échapper aux traits de votre brûlante critique, osait interdire la science même et suspendre la communication des idées, alors vous seriez dans le cas de légitime défense : Dolus an virtus quis in hoste requirat ? » (PROUDHON)
« On jure, mais on reste le même dans le for intérieur, on garde les mêmes passions, les mêmes haines, enfin le serment devient la mise en pratique de cette maxime connue : Dolus an virtus quis in hoste requirat ? » (Revue de Paris)
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