Hélas ! Les années s’enfuient rapidement ! (HORACE, liv. II, ode XI)
« Hélas ! Postume, cher Postume, les années s’enfuient rapidement. »
Jean-Baptiste Rousseau dit dans une de ses odes :
Le moment passé n’est plus rien, L’avenir peut ne jamais être ; Le présent est l’unique bien Dont l’homme soit vraiment le maître. |
C’est la philosophie du temps, c’est celle d’Horace ; mais avec quelle grâce mélancolique Horace parle de la fuite des ans ! Quelle sensibilité dans cette strophe : « Il faut laisser ton champ, ta demeure, ton épouse bien-aimée ! De ces arbres que tu cultives, nul, excepté l’odieux cyprès ne te suivra, ô possesseur d’un jour ! »
« Voilà bien des amis que nous perdons en peu d’années, Jean Gouttenoir, dame Gudule, Jacques Sauzéas, maître Eustache Bénévent et dame Monique, notre gouvernante, que nous regrettons chaque jour davantage, à mesure que nous avançons dans cette vie pénible. Eheu ! fugaces, Postume, Postume, labuntur anni ! » (Walter SCOTT)
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