Il a du foin aux cornes
Dans les campagnes romaines, les bouviers avaient l’habitude d’entourer de foin les cornes des taureaux dangereux, non pour atténuer les coups qu’ils pouvaient porter, mais pour avertir de loin les passants. De là le proverbe : Il a du foin aux cornes. Horace (liv. I, sat. IV, v. 34) parle du poète satirique et s’écrie en plaisantant : « Romains, voilà l’homme dangereux, fuyez-le, fuyez ; il a du foin dans les cornes, prenez garde ! »
« Il faut avoir le courage de signaler ces criailleurs avides et sans délicatesse, quit ayant fait irruption dans le temple de la justice, ont négligé la partie scientifique de leur état, pour n’en soigner que la partie lucrative. L’homme instruit doit crier sur eux : Foenum habet in cornu, cornu ferit ille, caveto ! » (Galerie de littérature)
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