Heureux celui qui connaît les divinités des champs ! (VIRGILE, Géorgiques, liv. II, v. 494)
Virgile chante la campagne ; déjà il a dit : « O trop heureux les laboureurs s’ils connaissaient leur bonheur ! » Il ajoute : « Heureux aussi celui qui connaît les divinités champêtres, Pan, Sylvain et les nymphes. Les faisceaux populaires, la pourpre des rois, les triomphes de Rome et les empires destinés à périr, rien ne l’émeut. »
« On traite à Paris les hommes comme des singes, ailleurs comme des ours. Fortunatus et ille deos qui novit agrestes ! J’attends les beaux jours pour aller voir mes Délices. » (VOLTAIRE, Lettre à d’Alembert)
« Conservez sous quelque titre que ce puisse être vos bontés pour le vieux laboureur Voltaire : Fortunatus et ille deos qui novit agreste. » (VOLTAIRE, Lettre au cardinal de Bernis)
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