La loi du langage (HORACE, Art poétique, v. 72)
« Le fusil est une tige ou un morceau de fer fondu, un simple briquet, qui se met facilement en poche. L’arme à feu qui porte aujourd’hui ce nom l’a tiré de la plaque de métal fondu, à l’aide de laquelle on faisait jaillir l’étincelle. Cet appareil a cessé d’être en usage, et l’arme garde le nom de fusil, qui, d’autre part, ne s’applique plus au briquet, le tout en vertu de l’usage, Quem penes arbitrium est et jus et norma loquendi. » (GÉRUZEZ)
« Accourrerait lui faire, en ami charitable, / pour l’attirer dehors, ce récit lamentable... Accourrait n’avait que trois syllabes ; il en fallait quatre pour composer les douze pieds légaux du vers ; en mettant accourrerait, la difficulté disparaît. Ce moyen commode a d’ailleurs des autorités, témoin la mairie, que le peuple, cui (auquel appartient) jus et norma loquendi, prononce et écrit jounellement maiRErie. » (L. PEISSE)
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