On doit le plus grand respect à l’enfance
« Que jamais, dit Juvénal (satire XIV, v. 47), une action, un mot déshonnête ne blesse les yeux ou les oreilles dans la demeure d’un enfant. Loin de cette maison, loin de cet asile vénérable, et les courtisanes, et les chants nocturnes d’un parasite enivré. Un enfant, grands dieux ! en peut-on jamais assez respecter l’innocence ! »
« — Vous savez bien des langues, monsieur, dit Orso d’un ton grave. — Si je parle français, c’est que, voyez-vous, maxima rebetur pueris reverentia. Nous entendons que la petite tourne bien et marche droit. » (Prosper MÉRIMÉE, Colomba)
« Si l’on exigeait que les paroles d’un opéra fussent chantables, nos faiseurs de livrets seraient prompts à se récrier sur l’insolence d’une telle prétention. Nous barbotons dans la mare creusée par Quinault et consorts, diraient-ils ; continuons à barboter, le public est si bon ! Je souligne ce mot, on saura mieux ce que je veux dire : Maxima debetur publico reverentia. » (CASTIL-BLAZE)
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