Douceur et finesse (HORACE, liv. I, sat. X, v. 44)
Les Muses, amies des champs, ont accordé à Virgile la grâce et la finesse (la gaieté).
« M. Joseph de Maistre manque essentiellement d’une qualité qui fait le charme principal des écrits de son frère, une certaine naïveté gracieuse et négligente, le Molle atque facetum. » (SAINTE-BEUVE)
« L’harmonie de Virgile est d’un charme inexprimable : il y a un mélange de douceur et de finesse qu’Horace regarde avec raison comme un présent particulier que lui avaient fait les muses champêtres, molle atque facetum. » (LA HARPE)
« En 1793 on aurait pu croire le madrigal détrôné, quand il apparut tout à coup, plus suave et plus mignard que jamais, dans des stances où le molle rivalise heureusement avec le facetum, et que l’on croirait classiques, si le culte de la divinité qu’elles caressent avait été consacré sur le Parnasse de Catulle. Je dirai le premier vers : Salut ! sainte Guillotinette ! Et je me dispenserai de citer le reste, qui est digne du commencement. » (Charles NODIER)
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