Dont la voix n’a pas l’accent des mortels
Virgile (Énéide, liv. VI, v. 50) exprime ainsi l’effet de l’enthousiasme qui saisit la Sibylle au moment où elle est animée de l’esprit prophétique.
Les poètes donnent aux divinités non seulement une démarche, mais une voix particulière. C’est ainsi que, dans le cinquième livre de l’Énéide, le son de voix de la fausse Béroé fait reconnaître la céleste messagère de Junon.
« A la tribune, dans la polémique politique, dans la littérature proprement dite, aucune voix, excepté celle de M. de Chateaubriand, n’a au même degré que la sienne cet accent d’autorité, cette sonorité surhumaine, ce nec mortale sonans, qui révèle l’inspiration d’en haut. » (Revue de Paris)
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