Toi mon appui, toi mon honneur ! (HORACE, liv. I, ode I, vers 2)
Cette ode est adressée par le poète à Mécène, son protecteur, son ami. Il serait trop long de citer tous les vers où la muse d’Horace est l’interprète de son affection ; l’attachement de Mécène n’était pas moins profond. A ses derniers moments, il recommanda vivement son ami à Auguste : « Souvenez-vous d’Horace comme de moi-même. » Mais Horace ne lui survécut que quelques jours. Ainsi s’accomplit cette touchante promesse qu’il lui avait faite pendant une maladie qui alarmait sa tendresse : « Le même jour nous verra mourir tous les deux. Ce n’est pas un vain serment que je fais : nous partirons ensemble pour le dernier voyage. »
« Quoi qu’il en soit, mon cher ami, o et praesidium et dulce decus meum ! j’attends avec impatience le recueil proscrit que vous m’annoncez du bel esprit genevois. » (D’ALEMBERT, Lettre à Voltaire)
« J’écrirai à votre aimable favori, M. de Keyserling ; je remplirai tous les devoirs de mon cœur ; je suis à vos pieds, grand prince, o et praesidium et dulce decus meum ! » (VOLTAIRE, Lettre à Frédéric)
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