O néant des choses de ce monde !
Début de la première satire de Perse : O curas hominum ! O quantum est in rebus insane ! (O vains soucis des hommes ! Que de néant dans les choses de ce monde !)
« Que l’on compare à la vie de Cromwell celle de Newton, qui a vécu quatre-vingt-quatre années, toujours tranquille, toujours honoré, toujours la lumière de tous les êtres pensants, voyant augmenter chaque jour sa renommée, sa réputation, sa fortune, sans avoir jamais ni soins ni remords, et qu’on juge lequel a été le mieux partagé. O curas hominum ! O quantum est in rebus inane ! » (VOLTAIRE, Dictionnaire philosophique)
« ...Et de ces vingt pages, ôtez les choses dont aucun honnête homme ne se soucie aujourd’hui, il ne restera rien : O quantum est in rebus inane ! »
(VOLTAIRE)
« On a su, par un des amis particuliers de Rousseau, que c’est pour éteindre son imagination qu’il s’attacha si fort à l’étude de la botanique, et qu’il s’était imposé, comme une œuvre de pénitence, la tâche singulière de copier de sa main toute l’histoire de France de Mézeray : O curas hominum ! O quantum est in rebus inane ! » (GRIMM, Correspondance littéraire)
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