LA FRANCE PITTORESQUE
Post mortem nihil est
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Publié le lundi 4 juillet 2016, par Redaction
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Après la mort il n’y a rien
 

Cette phrase, traduite de Platon, aurait joué, si l’on en croit quelques commentateurs, un certain rôle dans le procès qui livra au bûcher l’imprimeur Étienne Dolet. Il avait ajouté à la pensée du philosophe grec ces deux mots du tout : « Après la mort, tu ne seras plus rien du tout ». Cette malheureuse addition fut considérée comme une profession d’athéisme, et l’infortuné Dolet fut brûlé le 3 août 1546, sur la place Maubert, à Paris.

« Les païens n’avaient pas un seul article de foi pour lequel il valût la peine de se battre ; ils supposaient tous que l’âme périssait avec le corps ; la formule post mortem nihil est était leur symbole. » (STERNE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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