Le saint des saints
Nom donné le plus souvent par plaisanterie, à tout endroit retiré, à tout sanctuaire fermé aux profanes.
« Des casiers de bois noir remplis de cartons étiquetés, quelques chaises de merisier recouvertes de velours d’Utrecht jaune, une pendule d’acajou, un carrelage humide, glacial, un plafond sillonné de crevasses et orné de guirlandes de toiles d’araignée, tel était le sanctum sanctorum du notaire. » (Eugène SUE, Les Mystères de Paris)
« C’est ce qu’on appelle le petit hôtel du ministère, le sanctum sanctorum où notre homme d’État se retire loin du bruit et des profanes. » (Eugène SUE)
« Le séchoir ! ce pandémonium de la tuliperie, ce tabernacle, ce sanctum sanctorum était, comme Delphes jadis, interdit aux profanes. » (Alexandre DUMAS, La Tulipe noire)
« — Venez, que je vous montre mon sanctum sanctorum, ma cellule, puis-je dire ; car, excepté deux fainéantes de la gent femelle qui, sous un sot prétexte de parenté, se sont établies dans mon logis, je vis ici en cénobite tout aussi bien que mon prédécesseur John de Geruell. » (Walter SCOTT, L’Antiquaire)
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