Ils ont leur soleil et leurs étoiles (VIRGILE, Énéide, liv. VI, v. 641)
Énée, conduit par la Sibylle, descend aux Enfers : « Ils arrivent dans ces champs délicieux, dans ces riantes prairies, dans ces bocages frais, séjour éternel de la paix et du bonheur. Là l’éther plus pur revêt les campagnes d’une lumière pourprée : elles ont leur soleil et leurs étoiles. » Fénelon, dans l’Enfer de son Télémaque, dit du soleil des Champs-Élysées : « C’est plutôt une gloire céleste qu’une lumière. »
« Il se forma dans le Palais-Royal comme une autre assemblée de communes, qui, par la vivacité de ses délibérations, la perpétuité de ses séances et le nombre de ses membres, l’emportait sur celle de Versailles. Ces nouvelles communes faisaient motions sur motions, arrêtés sur arrêtés ; elles avaient leur président et leurs orateurs : Solemque suum, sua sidera norunt. » (RIVAROL)
« Là s’ouvrent, pour ainsi parler, d’autres cieux ; là prévalent d’autres règles ; là brillent d’autres astres, comme dans l’Élysée du poète : Sua sidera norunt. » (JOUFFROY)
« M. d’Arlincourt ne procède de personne, il marche libre, rêveur et solitaire, dans le sentier désert qu’il s’est tracé, sous l’ombre des arbres qu’il a plantés, le long des torrents qu’il a fait jaillir, sous un ciel, sous des étoiles, sous un soleil qui ne sont qu’à lui : Solemque suum, sua sidera norunt. » (Journal des Débats)
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