La blessure vit toujours au fond du coeur
Vlrgile (Énéide, liv. IV, v. 67) emploie pour peindre la passion naissante de Didon cette image qui a déjà servi, au premier livre, à exprimer le ressentiment de Junon, blessée par le jugement de Pâris : Aeternum servans sub pectore vulnus, gardant au fond du coeur son éternelle blessure.
« Le ressentiment et la reconnaissance sont, pour me servir d’une expression célèbre, la mémoire du cœur. Plus l’injure à été sentie vivement, plus elle laissera de traces dans l’âme, plus le ressentiment sera profond : Vivit sub pectore vulnus. » (BAUTAIN, Philosophie morale)
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.