Avec Charles Quint, il pouvait y avoir une trêve, mais point de vraie paix. Le fils de François Ier, Henri II, ne tarda pas à s’apercevoir que l’orgueilleux empereur ne renonçait pas à démembrer la France. Mais Henri II eut auprès de lui un bon conseiller, le duc de Guise, prince lorrain, qui lui dit :
« Sire, n’allez pas perdre votre temps et vos peines en Italie. Si vous voulez mettre votre royaume hors d’atteinte, agrandissez-le du côté du Rhin. Il y a là des villes qui sont françaises de cœur et qui vous recevront avec joie. »
Henri II est mortellement blessé lors d’un tournoi. Illustration extraite de Jouons à l’Histoire. La France mise en scène avec les joujoux de deux petits Français de Job et Georges Montorgueil, paru en 1908 |
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Le duc de Guise disait vrai. Dès que les soldats du roi parurent, Metz, Toul et Verdun leur ouvrirent leurs portes, car ces trois cités n’avaient été séparées de la France, comme vous vous en souvenez peut-être, que par hasard, quand les héritiers de Charlemagne s’étaient partagé son empire.
Charles Quint entra dans une grande colère en voyant que le roi de France avait avancé vers le Rhin jusqu’à y faire boire ses chevaux. Il jura de reprendre Metz. Mais le duc de Guise s’y jeta, non moins résolu à défendre la ville jusqu’à la mort. En vain l’empereur fit tirer sur elle quatorze mille coups de canon. En vain lança-t-il ses...
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Petite Histoire de France, par Jacques Bainville Éditions La France pittoresque. 82 pages. Format 21,5 x 28 cm Prix : 19,90 euros. ISBN : 978-2-367220253. Paru en avril 2018
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