Erreur et mensonge à la fois, ce conte au parfum de scandale prospéra sur les annotations en marge d’anciens manuscrits colportées par les moines copistes, et triompha des plus surprenantes invraisemblances jusqu’au démenti sans appel d’érudits du XVIIe siècle, le protestantisme tentant alors de s’en emparer pour s’en faire une arme contre l’Église.
Selon la légende, Jeanne, que huit ou neuf auteurs appellent Agnès, huit autres nomment Gerberte ou Gilberte, à laquelle certains prêtent le prénom d’Isabelle, Dorothée ou encore Jeute, serait née en 822, pour les uns en Angleterre, les autres à Mayence ou ses environs, à Ingelheim. Évangéliste du pays des Angles venu prêcher la bonne parole aux frères saxons...
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.