André Alciat, né à Milan le 8 mai 1492, était, dès l’âge de quinze ans, un profond jurisconsulte, et publiait déjà des ouvrages pleins de mérite : il eut celui d’allier à l’étude des lois celle de l’histoire qui les éclaircit, et celle des lettres qui les épure.
Du reste son orgueil était encore plus remarquable que ses talents, son avarice que son orgueil, et sa gourmandise que son avarice : il mourut d’un excès de table à I’âge de cinquante-huit ans. Il avait successivement professé dans les chaires d’Avignon, de Milan, de Bourges, de Pavie, de Bologne et de Ferrare.
Il vendit toujours son érudition et ses services au plus offrant, et reçut de brillantes récompenses de plusieurs princes de l’époque. Il a laissé un grand nombre d’ouvrages tant littéraires que scientifiques : l’un des plus connus est le petit traité de Perborum significatione, qui fait partie du Digeste
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