LA FRANCE PITTORESQUE
Le Charivari pour fustiger les secondes noces
(Extrait de l’article paru dans le numéro 28)
Publié le mercredi 20 janvier 2010, par Redaction
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Né du christianisme, le bruit nocturne que l’on faisait avec des chaudrons, poêles et autres instruments ou ustensiles de métal au son lugubre et baroque, pour donner des sérénades accompagnées de huées à des personnes convolant en secondes noces, était appelé charivari et fermement condamné par une justice cependant impuissante.

Lorsqu’une personne âgée, homme ou femme, en épousait une beaucoup plus jeune qu’elle, il était d’usage que les voisins se rassemblassent le soir sous les fenêtres des nouveaux mariés ; là, chacun, muni de poêles, poêlons, chaudrons, etc., les frappaient rudement avec d’autres instruments de fer ; ou bien, les agitant en l’air, on heurtait à grand bruit les unes contre les autres tous ces ustensiles résonnants. Des cris perçants, des huées tumultueuses...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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