LA FRANCE PITTORESQUE
Troisième République (1870-1940)
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Publié le vendredi 9 avril 2010, par Redaction
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Points de repère de l’Histoire de France : Troisième République (1870-1940). Précis chronologique abrégé consignant les événements marquants et faits historiques notoires sous la Troisième République (1870-1940). Toutes les dates principales nécessaires à une bonne compréhension de l’Histoire.

1870
Proclamée le 4 septembre 1870. — Elle a eu pour présidents : Adolphe Thiers (1871-1873). — Maréchal de Mac-Mahon (1873-1879). — Jules Grévy (1879-1887). — Sadi-Carnot (1887-1894). — Casimir-Perier (1894-1895). — Félix Faure (1895-1899). — Emille Loubet (1899-1906). — Armand Fallières (1906-1913). — Raymond Poincaré (1913-1920). — Paul Deschanel (1920). — Millerand (1920-1924). — Gaston Doumergue (1924-1931). — Paul Doumer (1931-1932). — Albert Lebrun (1932-1940).

1871
Élections pour l’Assemblée Nationale (8 février) ; sa réunion à Bordeaux (12) ; Établissement du gouvernement provisoire : Adolphe Thiers nommé chef du pouvoir exécutif (17) ; Ratification par l’Assemblée Nationale des préliminaires de paix signés à Versailles entre Thiers et Bismarck le 26.

Proclamation de la déchéance du gouvernement impérial (1er mars). — Insurrection à Paris : assassinat des généraux Lecomte et Clément Thomas par les insurgés (18). — Le gouvernement se retire à Versailles et confie le soin de sa défense au maréchal de Mac-Mahon (19). — Établissement de la Commune (municipalité révolutionnaire) ; elle s’empare du gouverne-ment de la capitale (26).

Lutte de la Commune contre le gouvernement (avril au 28 mai). — La Commune a organisé un gouverne-ment et armé une partie de la population : ses soldats reçoivent le titre de Fédérés ; le 3 avril ils marchent sur Versailles pour renverser le gouvernement national ; refoulés, ils s’enferment dans Paris, que viennent assiéger les troupes régulières.

1872
Les troupes régulières forcent une des portes de Paris le 21 mai, et pénètrent dans la capitale qu’elles doivent enlever aux Fédérés rue par rue. La lutte dure jus-qu’au 28 mai. Pendant cette période, le gouvernement de la Commune se signale par ses atrocités : massacres de prisonniers et d’otages, et dans les derniers jours de sa résistance, par l’incendie du palais des Tuileries, de la Cour des Comptes, et d’autres édifices publics.

Signature du traité de Francfort (10 mai) qui termine la guerre avec l’Allemagne ; ce traité enlève l’Alsace et une partie de la Lorraine à la France, qui en outre, devra payer une indemnité de guerre de 5 milliards, et dont plusieurs départements resteront occupés par les Allemands tant que cette indemnité ne sera pas intégralement payée (les territoires cédés à l’Allemagne en vertu de ce traité s’étendent sur les départements des Bas-Rhin et Haut-Rhin, Moselle, Meurthe et Vosges, soit 14 475 kilomètres carrés).
Les versements à valoir sur l’indemnité commencent quelques semaines après la signature du traité. L’Assemblée Nationale décerne à Thiers la présidence de la République (31 août).

Après la mort de l’ingénieur Sommeiller, inauguration du tunnel du Mont Cenis, qui fait communiquer la France et l’Italie, de Modane (en (France) à Bardonnèche (Italie) à travers les Alpes Cottiennes (17 sept.). (Les travaux de percement avaient commencé en 1860.)

1872
Loi astreignant tous les Français au service militaire personnel de vingt à quarante ans ; création de l’armée territoriale (27 juillet).

1873
Mort à Chislehurst (Angleterre) de l’ex-empereur Napoléon III (9 janvier).
L’Assemblée Nationale décerne à Thiers le titre de Libérateur du territoire pour le remercier d’avoir, par d’habiles et sages mesures, assuré par anticipation le paiement de l’indemnité de guerre imposée à la France par le Traité de Francfort, ce qui oblige l’Allemagne à retirer ses troupes d’occupation (lesquelles auront complètement évacué le sol français le 16 septembre).
Démission de Thiers (amenée par son refus de faire prévaloir dans le gouvernement une politique conservatrice) (24 mai). — Élection du maréchal de Mac-Mahon à la présidence de la République.

Commencement le 8 octobre du procès, devant le Conseil de guerre, du maréchal Bazaine accusé d’avoir livré, par capitulation, à l’ennemi, la place forte de Metz avec une armée de 160 000 hommes. Reconnu coupable, il est condamné à mort le 10 décembre, mais cette peine est commuée en celle de vingt ans de détention. (Enfermé dans l’île Sainte-Marguerite — golfe de Lion — Bazaine s’évade en 1874 et va finir ses jours en Espagne.)
Institution du septennat (en vertu duquel les présidents de la République française seront désormais élus pour sept ans) (19 novembre). Prise de Hanoi (Tonkin) par le lieutenant de vaisseau Garnier.

1874
Traité de Hué entre la France et l’Empire d’Annam, ouvrant ce pays au commerce français, et plaçant le Tonkin sous le protectorat français (15 mars). — Loi relative à l’électorat municipal (1er Juillet). — Loi sur la mise en état de défense de Paris et de plu-sieurs places de l’Est (17 juillet).

1875
Vote de la Constitution de 1875 (Wallon) qui établit définitivement en France la République et pourvoit à son organisation ; elle fixe que le président en sera élu par le Congrès, comprenant le Sénat et la Chambre des députés (25 février). — Ministère de Cissey (6 mars) ; Loi autorisant la création d’universités libres (juin). — Voyages d’exploration de de Brazza dans l’Afrique équatoriale.

1876
Réunion des premières Chambres (Sénat et Députés) élues selon la Constitution de 1875 (janvier et février). — Ministères : Dufaure (février) et Jules Simon (décembre).

1877
Démission du cabinet Jules Simon, remplacé par le ministère de Broglie (période dite du Seize-Mai) (16 mai). — Dissolution de la Chambre des députés (22 juin). — Mort d’Adolphe Thiers (3 septembre). — Élections législatives (14 octobre). — Ministère Dufaure (13 décembre).

1878
Mort de Victor-Emmanuel In roi d’Italie (9 janvier) et du pape Pie IX (7 février). — Exposition uni verselle à Paris au palais du Trocadéro (la 3e) ; ouverture le 1er niai. — Ouverture du Congrès de Berlin (3 juin) (qui décidera le démembrement de la Turquie ; entre autres résultats du Congrès, l’Autriche est autorisée à occuper la Bosnie-Herzégovine et Chypre est cédée à l’Angleterre).

1879
Démission du maréchal de Mac-Mahon président de la République ; élection, à sa place, de Jules Grévy (30 janvier). — Élection de Gambetta à la présidence de la Chambre des députés (31 janvier).
— Mort au Zoulouland du Prince Impérial, fils de Napoléon III (ler juin). — Les Chambres (qui siégeaient jusqu’alors à Versailles) rentrent à Paris où elles siégeront dorénavant.

1880
Décrets ordonnant la dispersion de l’ordre des Jésuites et autres congrégations non reconnues par l’État (29 mars). — Loi d’amnistie en faveur des con-damnés pour participation à la Commune (10 juillet). — Première célébration officielle et publique du Quatorze Juillet, anniversaire de la prise de la Bastille, comme fête nationale (14 juillet). — Annexion des îles Tahiti et de la Société, cédées à la France par le roi Pomaré V (août). — Ministère Jules Ferry (23 septembre). — Commencement des travaux du perce-ment de l’isthme de Panama sous la direction de Ferdinand de Lesseps (septembre). — Débuts des auto-mobiles e à « pétrole ».

1881
Annexion des Îles Gambier (15 février). — Loi établissant la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques (28 mars). — Actes insurrectionnels de Bou-Amama en Algérie (mai). — Ministère Gambetta (dit le grand ministère), 14 novembre ; il durera jusqu’au 25 janvier 1882. — Expédition de Tunisie. Elle a pour causes des sévices exercés par une tribu tunisienne du littoral sur des marins français, et des incursions armées de Kroumirs (sujets tunisiens) en territoire algérien. Nos troupes de terre (général Forgemol) entrent en Tunisie (avril) et occupent après combats plusieurs localités, tandis que notre marine attaque le littoral. La première phase se termine par le traité du Bardo qui impose le protectorat français à la Régence de Tunis (13 mai) ; protestations de la Turquie et de l’Italie contre ce traité ; insurrection pour la même cause à Tunis. Reprise des hostilités et prise de Kairouan ; fin de la répression (octobre).

1882
Chute du ministère Gambetta sur la question d’une révision partielle de la Constitution (26 janvier). — Ministère de Freycinet (30 janvier). — Loi rendant obligatoire l’instruction primaire (28 mars). — Inauguration du nouvel Hôtel de Ville de Paris (13 juillet), édifié à la place de celui qui avait été détruit par la Commune en 1871. — Le cabinet Freycinet remplacé par le cabinet Duclerc (7 août). — Mort accidentelle de Gambetta (31 décembre).

1883
Mort du général Chanzy (février). — Décret mettant en retrait d’emploi trois princes de la famille d’Orléans qui appartiennent à l’armée : ducs d’Aumale, de Chartres et d’Alençon (24 février). — Occupation par Savorgnan de Brazza des baies de Loango et de Punta-Negra (Afrique occidentale). — Mort du comte de Chambord, dernier représentant pour la France de la monarchie de droit divin (24 août). — Loi sur l’organisation judiciaire de la France (31 août). — Décret instituant le Conseil supérieur des colonies (19 octobre). — Expédition de Madagascar (1883-1886) causée par des tentatives faites par les Hovas en vue de s’emparer des territoires de la côte nord-ouest placés sous le protectorat français. — Bombardement de Tamatave par l’amiral Pierre (13 juin).
Guerre avec le Tonkin et la Chine (1883-1884) causée par le mauvais vouloir de la cour de Hué à exécuter le traité de 1874 en vertu duquel trois ports du Tonkin devaient être ouverts à notre commerce et recevoir nos consuls, le meurtre, dans un guet-apens, du commandant Rivière et les agissements de pirates du pays soutenus par les autorités indigènes ; le Tonkin lui-même est soutenu par la Chine. Bombardement de Thuan-An par l’amiral Courbet, et traité de Hué qui place l’Annam sous le protectorat français (23 août).
— Prise de Son-Tay par les Français (16 décembre). — Succès à Bac-Ninh, Hang-Hoa, Thuyen-Quan. — Premier traité de Tien-Tsin avec la Chine (11 mai 1884). — Reprise des hostilités par suite du guet-apens de Bac-Lé tendu par les Chinois. — Combats de Chu, Dang-Son, Lang-Son ; l’amiral Courbet détruit la flotte chinoise à Fou-Chéou, et l’arsenal de cette ville, saisit les îles Pescadores et établit le blocus de Formose. — Deuxième traité de Tien-Tsin (avril 1885), par lequel la Chine renonce à sa suzeraineté sur l’Annam, et s’engage à évacuer le Tonkin. — Mort, à la fin de cette campagne, de l’amiral Courbet.

1884
Année d’expansion coloniale. — Création d’établissements commerciaux français au cap Lopez (janvier). — Annexion du Cambodge à la Cochinchine (18 juin). — Convention préludant à la conclusion d’un traité de commerce avec l’État de Tombouctou (décembre). — Révision partielle de la Constitution de 1875 par le Congrès réuni à Versailles (4 août).

1885
Adoption par la Chambre des députés du scrutin de liste pour les élections législatives à venir (24 mars). — Chute du ministère Jules Ferry (31 mars) ; il est remplacé par le cabinet Brisson-Freycinet (7 avril). — Mort de Victor Hugo (22 mai). — Guet-apens de Hué dressé par des soldats indigènes du Tonkin contre nos troupes (général de Courcy) qui en sortent victorieuses (5 juillet). — Ouverture de la première ligne de chemin de fer du Sénégal (Saint-Louis-Dakar) le 3 juillet, et de Cochinchine (Saigon-Mytho) le 20 juillet. — Traité entre la France et le gouvernement hova qui met fin à l’expédition de Madagascar (17 décembre). — Réélection de Jules Grévy à la présidence de la République (28 décembre).

1886
Troisième ministère Freycinet (8 janvier). — Loi d’exil contre les membres des familles qui ont régné sur la France (prince Jérôme Napoléon et son fils Victor, comte de Paris, ducs d’Orléans et d’Aumale).

1887
Mort de Guillaume Ier empereur d’Allemagne et avènement de son fils Frédéric III.

1888
Mort de Frédéric III qui a pour successeur son fils Guillaume II. — Succès du général Boulanger.

1889
Exposition universelle à Paris, du 6 mai au 6 novembre (Tour Eiffel). — Célébration officielle du centenaire du Serment du Jeu de Paume (20 juin). — Translation au Panthéon des cendres de Carnot, Marceau, La Tour d’Auvergne, Baudin (4 août). — Échec du Boulangisme.

1890
Commencement de la conquête du Soudan occidental (sera en grande partie achevée en 1894).

1891
Visite de la flotte française à Cronstadt (Russie) où elle est reçue avec de chaleureuses manifestations de sympathie. — Suicide du général Boulanger.

1892
Conquête du Dahomey. — Affaire du canal de Panama ; la distribution frauduleuse de fonds importants destinés à cette entreprise donne lieu à des procès retentissants ; d’autre part, la mauvaise gestion de l’affaire provoque sa banqueroute qui fait perdre un milliard et demi à l’épargne française et entraîne l’abandon des travaux. Le projet de percement sera repris plus tard et exécuté dans une autre partie de l’isthme par les États-Unis.

1893
Visite à la France, à Toulon, de la flotte russe (octobre) ; grandes fêtes données à cette occasion.

1894
Assassinat à Lyon du président Carnot par l’anarchiste Caserio (24 juin). — Élection de Casimir Périer à la présidence de la République. — Prise de Tombouctou, qui complète la conquête du Soudan. — Loi de sûreté générale contre les anarchistes et la presse (30 juillet). — Condamnation de Dreyfus.

1895
Démission du président Casimir Périer (15 janvier) ; élection de Félix Faure à la présidence de la République. — Expédition de Madagascar que provoque la rupture par le gouvernement hova du traité de 1885 ; prise de la capitale Tananarive et nouveau traité par lequel la reine Ranavalo accepte le protectorat français.

1896
Visite du tsar Nicolas II et de la tsarine à Paris : grandes fêtes données en leur honneur (5-9 octobre). Découverte par le savant français Becquerel de la radioactivité (mars) ; de cette découverte sortira un peu plus tard celle du radium par Pierre et Marie Curie.

1897
De nouvelles violations des traités par les Hovas obligent le gouvernement français à prendre des mesures énergiques contre leurs auteurs ; la reine Ranavalo est déposée et déportée à la Réunion (février) ; l’île de Madagascar devient possession française. — Visite au tsar du président Félix Faure (août ) ; l’alliance franco-russe est ouvertement annoncée. — Avion d’Ader. — Incendie du Bazar de la Charité.

1898
Arrivée en janvier à Fachoda (Soudan égyptien) la mission Marchand, qui y arbore le pavillon Français ; difficultés à ce sujet avec le gouvernement britannique (réglées par voie diplomatique). — Ministère Brisson (juin). — Défaite et capture de l’almamy Samory, qui depuis longtemps luttait contre nos troupes au Soudan français (septembre). La chute de ce redoutable potentat nous livre une grande partie des pays qu’il terrorisait.

1899
Mort du président Félix Faure le 18 février, et élection à la présidence d’Émile Loubet (le 18). — Conférence de La Haye (mai). — Ministère Waldeck-Rousseau (juin). — « Affaire Dreyfus », qui cause dans tout le pays une violente agitation.

1900
Exposition universelle à Paris, la plus considérable et la plus brillante que l’on ait faite jusqu’à ce jour dans le monde entier. — Événements en Afrique : chute de l’empire de nabab, notre ennemi, et mort de ce potentat ; et prise par les Français de l’oasis d’In-Salah. — Expédition de Chine occasionnée par la révolte des Boxers, et effectuée en coopération avec les autres grandes puissances (mai-septembre).

1901
Visite du tsar et de la tsarine en France : grande revue à Betheny. — Confirmation de l’alliance entre les deux nations.

1902
Visite du président de la République au tsar, en Russie, et au roi de Danemark. — Catastrophe de la Martinique ; la ville de Saint-Pierre est détruite par une éruption volcanique, qui fait en outre d’innombrables victimes. — Ministère Combes (anticlérical).

1903
Visite officielle du roi Édouard VII au chef de l’État français.

1904
Suppression de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège. — Loi interdisant l’enseignement aux congrégations religieuses, même autorisées ; mise sous séquestre des biens des congrégations. — Entente politique avec l’Angleterre (Entente cordiale).

1905
Ministère Rouvier (janvier). — Loi de séparation des Églises et de l’État (9 décembre). — Mort de Jules Verne.

1906
Catastrophe des mines de Courrières. — Expiration du septennat d’Émile Loubet ; élection d’Armand Fallières à la présidence de la République (10 février). — Ministère Sarrien (mars). — Conférence d’Algésiras relative aux affaires du Maroc (janvier-avril). — Loi sur l’obligation d’accorder aux travailleurs le repos hebdomadaire. — Ministère Clemenceau. — Réhabilitation de Dreyfus.

1907
Refus par l’épiscopat français de constituer les associations cultuelles prévues par la loi de séparation ; prise de possession, par l’État, des évêchés, presbytères, séminaires. — Massacre de Français au Maroc et pillage de leurs biens. Intervention militaire (août), bombardement de Casablanca. — Affaire des déserteurs de Casablanca machinée par l’Allemagne.

1908
Loi sur la dévolution des biens ecclésiastiques saisis en 1907 (ils seront attribués aux communes et aux institutions de bienfaisance). — Visite aux souverains anglais du président Fallières (juin), puis à la cour de Suède et au tsar, à Revel ; au cours de cette dernière entrevue, confirmation de l’alliance entre la Russie et la France.
Premiers vols en aéroplane par Wilbur Wright au camp d’Auvours (8 août).

1909
Accord entre la France et l’Allemagne au sujet de leurs intérêts respectifs au Maroc (février). — Béatification de Jeanne d’Arc (avril). — Ministère Briand (juillet). — Traversée de la Manche par Blériot (25 juillet).

1910
Continuation au Maroc de l’état d’anarchie et des manifestations xénophobes. — Différents agitateurs cherchent à s’emparer du pouvoir. — Ultimatum du gouvernement français à Mouley-Hafid (février). — Graves inondations à Paris, qui entravent plusieurs semaines durant la vie économique. — Loi sur les retraites ouvrières (avril). — Provocation allemande d’Agadir. — Naufrage du Général-Chanzy.

1911
Ministères Monis (mars) et Caillaux (juillet). Nomination du général Joffre aux fonctions de chef d’état-major général de l’armée. — Convention franco-allemande par laquelle la France cède une partie du Congo français à l’Allemagne en échange de sa liberté d’action au Maroc.

1912
Ministère Poincaré (janvier). — Proclamation du protectorat français sur le Maroc, accepté par le sultan Mouley-Hafid (30 mars). — Le général Lyautey nommé résident général de France au Maroc (28 avril). — Année du naufrage du Titanic (14 avril).

1913
Fin du septennat d’Armand Fallières ; élection de Raymond Poincaré à la présidence de la République (17 janvier). — Loi rétablissant le service militaire de trois ans (10 août).

1914
Ministère Viviani (juin). — Visite du président Poincaré aux souverains russes à Saint-Pétersbourg (juillet). — La rentrée en France du président est hâtée en raison des bruits de guerre imminente. — Assassinat de Jean Jaurès.

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