C’est commettre un acte sot et maladroit ; en musique, c’est faire une faute
Cette locution proverbiale fut introduite en France à l’époque de la fondation de l’opéra (1440).
Les musiciens, attachés à ce théâtre, s’étaient imaginé de condamner à une amende pécuniaire celui d’entre eux qui manquait aux règles de l’harmonie dans l’exécution des partitions. Le produit des amendes était destiné à acheter une brioche qu’ils devaient manger tous ensemble dans une réunion.
Mais cet usage ne fut pas jugé propre à leur faire éviter les fautes dans l’exercice de leur art ; ils se virent exposés à la raillerie du public qui employa, dès lors, le mot de brioche, comme synonyme de maladresse ou même de faute.
Ils décidèrent qu’ils pourraient faire autant de brioches qu’ils voudraient sans être obligés d’en payer aucune.
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