Ces deux vers forment la moralité de la fable de La Fontaine (Livre VIII, fable 10) intitulée : L’Ours et l’Amateur des jardins. Dans cette fable, un ours voit une mouche se fixer sur la tête d’un homme plongé dans le sommeil : pour la chasser, il lance sur l’insecte un pavé qui l’atteint et la tue, mais qui, en même temps, écrase la tête du dormeur. De là, l’expression : C’est le pavé de l’Ours.
De cet apologue on peut conclure qu’un ignorant peut nous perdre par son défaut de lumières ou par une aveugle complaisance, tandis qu’un ennemi nous contraint à nous observer et par cela même contribue presque toujours à nous rendre prudents et réservés.
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