Rêve de Noël : film de Georges Méliès en 1900

Considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, notamment les surimpressions, fondus, grossissements et rapetissements de personnages, Georges Méliès apparaît deux fois — en magicien et en mendiant — dans ce film muet de 1900 d’une durée de 4 minutes.

La scène s’ouvre sur le premier tableau montant un grand boudoir dont nous devinons qu’il appartient à un homme très aisé. Ses enfants, assistés par leur gouvernante, sont sur le point de se coucher. Deuxième tableau : répétition générale du spectacle qui doit être donné plus tard. Troisième tableau : les toits de la ville, plongés dans la nuit. Les anges déposent des paquets dans chaque cheminée.

Quatrième tableau : l’entrée de l’église du village, et montrant un sacristain, vieil homme aux cheveux gris, encourageant les enfants à tirer les cordes permettant d’actionner la grande cloche et y prenant bientôt part, cependant que la neige tombe au dehors. Cinquième tableau : la cloche sonne à tout rompre.

Sixième tableau : plan extérieur sur les convives arrivant pour le réveillon de Noël et un mendiant faisant la quête. Septième tableau : la grande salle à manger, avec les invités assis autour de la table. Le mendiant entre, sur le point de se faire expulser, avant que le maître de maison ne vienne pour lui accorder une place parmi les convives.

Huitième tableau : retour dans le boudoir. Les enfants découvrent leurs cadeaux, tandis que leurs parents arrivent pour les embrasser.