On emploie depuis fort longtemps cette expression très populaire faire ses farces pour parler d’un jeune homme qui a une conduite irrégulière et déréglée. Autrefois, on se servait souvent des pronoms possessifs mien, tien, sien et l’on pouvait bien avoir dit primitivement faire des farces siennes ; puis, retranchant le mot farce, dire tout simplement, faire des siennes, témoin les exemples suivants :
On lit dans les Mémoires de Saint-Simon la phrase suivante : « Vaudremont avait quitté le service de France et faisait des siennes dans ses terres. » Voici deux vers d’un auteur, nommé Imbert :
Oui, comme un petit fripon Qui, de temps en temps, fait des siennes. |
Voltaire (1760) dans l’une de ses lettres, disait : « Le tonnerre a fait des siennes en attendant le canon. »
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