LA FRANCE PITTORESQUE
1er septembre 1720 : mort du
théologien Eusèbe Renaudot
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Publié le vendredi 31 août 2012, par Redaction
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Eusèbe Renaudot, né le 20 juillet 1646, de l’Académie française et de celle des Inscriptions et Belles-Lettres, se distingua par ses profondes connaissances dans l’histoire ecclésiastique et dans les langues orientales. C’est à ce savant théologien qu’est adressée la douzième épître de Boileau sur l’Amour de Dieu.

Les Mémoires de l’abbé Renaudot sur l’origine de la sphère, sur l’origine des lettres grecques et des divers changements arrivés dans leur conformation, leur usage et leur valeur ; son explication d’inscriptions trouvées à Palmyre et à Héliopolis, sont des ornements des premiers volumes de l’Académie des Inscriptions, et prouvent qu’il n’était pas moins versé dans l’érudition profane que dans l’érudition ecclésiastique.

En 1718, parut son dernier ouvrage sous le titre d’Anciennes Relations des Indes et de la Chine, de deux voyageurs mahométans qui y allèrent dans le neuvième siècle. Après les avoir traduites de l’arabe, il y ajouta une préface historique, des notes et des dissertations sur les mœurs, la police, la philosophie, les antiquités et la religion des Chinois. En général, il n’est point favorable à cette nation ; il ne reconnaît en elle aucune supériorité dans les sciences humaines, et, selon lui, elle n’a guère d’esprit qu’au bout des doigts.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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