Se dit en parlant d’une chose qui arrive après qu’on l’a fort désirée, et qu’on en a souvent parlé
Ce proverbe est né de l’usage où l’on était autrefois de chanter Noël avant qu’il n’arrivât.
Noël, Noël, était le refrain dont retentissaient les églises. On chantait aussi des cantiques relatifs à la naissance du Sauveur.
Dans la suite, on mit sur les airs de ces cantiques des paroles profanes, et c’était à qui chanterait ces sortes de noëls.
Les plus fameux sont ceux de La Monnoye. Ils sont écrits avec toute l’élégance et la délicatesse du patois bourguignon ; et, sous un air négligé, ils renferment des beautés et des grâces inimitables.
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