Ses supérieurs eurent d’abord une si faible opinion de ses talents, qu’ils l’employèrent à montrer aux étrangers le trésor de Saint-Denis. Heureusement pour lui et pour les lettres, il eut le malheur de casser le miroir qui avait appartenu à Virgile, ce qui lui fit ôter son emploi, d’autant plus qu’il avait témoigné souvent à ses supérieurs, le scrupule qu’il sentait à mêler la fable avec la vérité.
De tous ses nombreux ouvrages, le plus savant et le plus estimé est sa Diplomatique. Cette science lui doit tout son lustre. Il fut le premier qui réunit les règles de la diplomatique sous un seul point de vue ; il donna des principes pour l’examen des diplômes de tous les âges et de tous les pays.
Les savants d’Allemagne lui donnent ordinairement le nom de Grand : Magnus Mabillonius.
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