C’est ne savoir plus que faire ni que dire
Allusion à un usage autrefois observé dans l’Université de Paris, où les écoles étaient jonchées de paille sur laquelle les étudiants étaient assis. Chacun d’eux se levait pour répondre lorsqu’il était interrogé, et s’il demeurait court, dans l’examen qu’il avait à subir, il était obligé de se rasseoir, ce qui s’appelait être à cul ou être mis de cul, comme on le voit dans cette phrase de Rabelais (liv. II) : « Il tint contre tous les régents et orateurs, et les mit de cul. »
Lamonnoye, dans le Glossaire alphabétique qui se trouve à la suite des Noëls bourguignons, donne une autre explication, qui paraît cependant moins bonne que la première : « Le diable est à cul. C’est comme si l’on disait : le diable est poussé à bout ; il est réduit à demeurer, pour toute défense, le cul rangé contre un mur ; il est acculé. On appelle accul le lieu où l’on est acculé. »
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