Comme le souligne l’abbé Bretaudeau, la ville des Ponts-de-Cé doit « à sa situation sur la Loire et au voisinage d’Angers un certain renom dans la province et une demi-célébrité dans l’histoire ».
L’auteur évoque la construction des premiers ponts sous le règne de l’empereur romain Vespasien, au début de notre ère, et souligne l’importance de la fondation de l’abbaye de Saint-Aubin, au VIe siècle : au Xe siècle, les moines de l’ordre des Bénédictins s’y installèrent, et faisant rapidement prospérer le lieu, ils favorisèrent le développement de la ville ; ils restèrent les seigneurs de la rive droite jusqu’à la Révolution.
Il rappelle l’importance stratégique du château fort, possédé par Philippe Auguste au début du XIIIe siècle, maintes fois assiégé au cours des âges, et relate chaque fait marquant du passé : l’activité des compagnies ardoisières qui expédiaient leurs marchandises depuis les Ponts-de-Cé, jusqu’au XIXe siècle, les bandes rivales qui menacèrent tour à tour le bourg...
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