MOULINS-ENGILBERT au XIXe siècle

Difficile pour Gabriel Vannereau, qui avait déjà publié une trilogie sur la période révolutionnaire à Moulins-Engilbert, de s’arrêter en si bon chemin. Son goût pour l’histoire de cette localité, à laquelle il était si attaché, ne s’étant pas tari, il décida de poursuivre son travail, en se plongeant à nouveau dans les archives locales (registres de la paroisse et de la mairie, minutes des notaires et papiers relatifs à l’histoire du pays...) et départementales (celles de la Nièvre), sans oublier de nombreux autres documents administratifs, afin d’apporter cette nouvelle pierre à son édifice. Cette fois, ce qu’il composa, ce fut un diptyque : une étude de Moulins-Engilbert au XIXe siècle, d’abord dans une perspective événementielle et politique, ensuite dans son registre humain et quotidien. C’est ainsi que les lecteurs de ce début du 3e millénaire peuvent revivre tous les événements qui marquèrent la vie des Moulinois au cours de cette période, pour le moins mouvementée.

Du Premier Empire aux élections municipales de 1897, en passant par la Restauration et les Cent Jours, la Seconde Restauration (Jacques de la Chaumelle redevient maire), l’époque un peu agitée de 1830 à 1848 (disette en 1832, mouvement de la population le 8 juillet), le Second Empire (après quelques remous, la prospérité), c’est finalement, à Moulins-Engilbert, dans un siècle d’instabilité politique, la sagesse et le courage...