On trouve de nombreuses traces de la ville d’Oloron dès l’époque gallo-romaine. Mais en 845, les Normands ruinèrent totalement la ville, et brûlèrent son église. Pendant deux siècles, la ville demeura ensevelie dans ses ruines. Vers 1080, le vicomte de Béarn, Centulle IV releva les remparts, construisit les tours, un pont sur le gave d’Ossau, et l’église de Sainte-Croix. Il y attira les habitants par de grandes franchises, et de grandes libertés : la ville allait devenir florissante, véritable plaque tournante entre l’Espagne et le Béarn, en particulier, de grandes quantités de laine y venaient d’Espagne, étaient lavées à Oloron, et revendues aux fabriquants du nord et du midi de la France.
Mais l’industrie oloronaise en convertissait une grande partie en étoffes diverses qui employaient un nombre considérable d’ouvriers de la ville et des villages environnants. Mais tout cette industrie fut ruinée lorsque l’Espagne négocia directement avec les fabricants français. Il restait au XIXe siècle quelques fabriques de bérets, de couverture et de ceintures. Par contre, la fabrication de sandales prit une extension considérable et s’exportait en Amérique.
Plus rurale et paisible, la ville de Sainte-Marie doit son essor à l’initiative de l’évêque et du chapitre (propriétés territoriales, écoles, édifices, rues, routes et canaux d’irrigation)...
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