LA FRANCE PITTORESQUE
PONTACQ. La ville
et les institutions municipales
(par Georges Beaurain)
Publié le vendredi 18 avril 2014, par Redaction
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Rien de plus émouvant, pour un amoureux du passé de Pontacq, que de voir resurgir ici, sous la plume de Georges Beaurain, la ville dans son authenticité d’origine, sa configuration ancienne, illustrations et références d’archives à l’appui, avec ses trois composantes essentielles : le Barry, espace clos et fortifié, le château auquel on pouvait accéder en empruntant un pont protégé par une barbacane, et la banlieue, soit tout le territoire qui se trouvait à l’extérieur du Barry, jusqu’aux limites des villages voisins, nommé le Hors le Bourg (Fjore Borc) dans le dénombrement de 1385. Impossible de ne pas évoquer aussi la fontaine, « source abondante et pure », à qui « Pontacq doit vraisemblablement sa fondation initiale et son groupement en ce lieu ». Mais ce sont tous les aspects de cet urbanisme d’autrefois (maisons, rues, cours d’eau, chemins, ponts, gués, abreuvoirs...) qui sont décrits par l’auteur et leur évolution qui est retracée par lui (« vingt-six maisons dans le Barry en 1385 et trente-neuf au début du XVIe siècle », grands travaux en 1751...).

Les lieux-dits figurant au cadastre et ceux, très anciens, qui ne s’y trouvent pas, sont recensés avec précision (Boudérée-Nord, Hourmayou, Grange de Barroutet, Ancles, Argelès, Arruaretz...), leurs noms sont soigneusement étudiés (Hourcade de hourq, bois...) et l’importance de Pontacq est parfaitement située, dans « sa qualité de place frontière » du Béarn, à l’est. Quant à la vie même de la communauté, du XIIIe au XVIIIe siècle, ou, plus précisément du « voisinage » (besiau), « la ville apparaissant comme une vaste chaîne aux maillons assemblés et serrés de proche en proche », elle est restituée...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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