« Port-d’Albret (devenu Vieux-Boucau) a bien fourni une assez brillante existence maritime de 270 ans ; sa population était importante et active. Mais au jour où le fleuve nous fut retiré, le havre et la cité d’Albret s’éteignirent lentement, au bout d’un siècle et demi, sans bruit comme sans résistance possible, ne laissant de leur ère de prospérité ni monuments, ni archives municipales, ni traces historiques autres qu’un vague et mélancolique souvenir. »
Ainsi, légendes et histoire se mêlent au repli des flots, à l’invasion des sables dans cette région. L’auteur étudie tout d’abord les origines des habitants du littoral des Landes, les forêts, les voies romaines et les voies modernes, les sables et leur fixation, les échasses, etc.
La deuxième partie relate les causes du déplacement de l’Adour, la flotte de Guiche, le fonctionnement de l’Adour à Port-d’Albret, l’arrivée de l’Adour au Plecq (Vieux-Boucau), depuis Cap-Breton en 1310, le rôle de Louis de Foix et le détournement de l’Adour, les causes de la prospérité et de la chute du commerce bayonnais.
Enfin, dans la troisième partie, on découvre le rôle joué par Henri IV, le récurage de l’Adour, les dunes allant d’Anglet au Vieux-Boucau, les franchises municipales, les statuts, la pêche à la baleine...
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