Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 19 mai DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Être à pot et à rôt. Origine, signification proverbe, expression populaire. Dictionnaire locutions

Vous êtes ici : Accueil > Expressions, Proverbes > Être à pot et à rôt
Expressions, Proverbes
Proverbes et expressions populaires d’usage courant : origine, signification d’expressions proverbiales de la langue française
Être à pot et à rôt
Publié / Mis à jour le vendredi 27 janvier 2023, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Avoir son couvert mis et manger habituellement chez quelqu’un

À l’appui de cette explication, qui a été donnée par Roubaud, citons les trois faits suivants :

1° Une loi somptuaire rendue par Philippe le Bel, en 1313, réglait la quantité des mets qui devaient être servis à chaque repas ; savoir : au dîner un plat de viande et un entremets, au souper le potage au lard et deux plats.

2° Le seizième canon du concile provincial tenu à Angers, en 1365, défendait aux ecclésiastiques, quelle que fût leur qualité, d’avoir plus de deux plats sur leur table, à moins que ce ne fût pour la réception d’un prince ou d’un personnage de grande considération.

3° Un règlement fait sous Charles VI prescrivait de ne servir que deux mets, les deux mets habituels sans doute, en surplus du potage. Voici le texte de ce règlement : Nemo audeat dare praeter fercula duo cum potagio.

On pense bien que de pareilles ordonnances devaient être souvent enfreintes. D’infraction en infraction elles étaient tombées en désuétude vers la fin du quatorzième siècle ; et les gourmands du quinzième purent se livrer sans gêne à tous les raffinements de la bonne chère que Montaigne nomme l’art de la gueule. Taillevent, dans le Viandier pour appareiller toutes manières de viandes, nous apprend que le repas se divisait alors en cinq services, dans lesquels figurait une excessive quantité de mets accommodés à toutes sauces.

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !